Je suis naturellement encline à voir des visages partout: dans ma peinture, dans un vêtement accroché à une patère ou jeté négligemment sur une chaise, dans les feuillages ou bien sûr dans un ciel empli de nuages…Sans doute est-ce là l’expression de mon mon horreur de la solitude… Cette attitude porte un nom, c’est la paréidolie.
La Paréidolie est une tendance de l’être humain à transformer l’inconnu en connu… en fait, « une sorte d’illusion d’optique qui consiste à associer un stimulus visuel informe et ambigu à un élément clair et identifiable, souvent une forme humaine ou animale »….
Des Exemples bien courants:
Dans cet ensemble formé par coulures de bougie, comment ne pas voir le visage d’un patriarche ? Avec l’œil que je lui ai dessiné, l’ombre d’une narine… n’est-il pas parfait ?


Et encore ce visage si bien dessiné dans un vêtement noir jeté sur un meuble!
Voici un amusant tête à tête entre deux bonshommes « crêpes » , auxquels, bien sûr, je n’ai pu m’empêcher d’ajouter un œil!


Dans la partie gauche de la chevelure de la femme, on voit le visage d’un vieil homme…
Et comment ne pas voir un visage de femme dans ce ciel nuageux?


Étonnant, ce gnome de corail qui règne sur mon petit aquarium….

Dans ce tableau (peint en 2002!!!) et présenté dans ma page d’accueil, je viens seulement de découvrir un nouveau visage, à demi caché, à droite, et comme en arrière-plan dans la chevelure de la femme..
Si je l’avais découvert au moment où je peignais ce tableau, je l’aurais sans doute travaillé pour le faire mieux apparaître: c’est ainsi que je procède généralement, laissant au fond le tableau décider lui-même de son contenu !
Et vous, le voyez-vous?